Publié dans Société

Incendie tragique à Andohalo
 - Une mère de famille et ses enfants meurent carbonisés

Publié le mardi, 27 août 2024


Vers 2h du matin hier, le quartier  d'Ambatobevanja- Andohalo a été le théâtre d'un incendie tragique. Outre le fait que ce sinistre a coûté la vie à trois personnes, des constructions dont un grand bâtiment, comportant au moins 4 étages,  soit 12 pièces ainsi qu'une maisonnette en bois,  étaient totalement détruites par le feu. L'atelier vestimentaire baptisé Raman Costard, qui a pignon sur rue auprès des férus de la mode dans la Capitale,  faisait partie des locaux dévastés. Les dégâts se chiffreraient à des millions d'ariary, selon un bilan provisoire.
Mais revenons sur le drame qui touchait particulièrement cette petite famille décimée et qui est composée de 4 personnes, le chef de famille étant indemne car se trouvant hors de chez lui pour participer à l'opération de secours. De sources convergentes, dont celle de la Police, le feu aurait démarré dans la maisonnette en bois où les 3 victimes ont péri. Ce qui expliquerait le côté dramatique de leur situation. A preuve, leurs corps complètement carbonisés et méconnaissables, n'ont pu être retrouvés au milieu des cendres qu'une fois le feu était éteint, selon la Police. "Les victimes dormaient au moment où le feu a éclaté. Elles se seraient asphyxiées et ont perdu connaissance à cause de la fumée qui envahissait l'intérieur, et jusqu'à ce que les flammes les brûlaient complètement", explique la Police. Quant au chef de famille, il a eu la vie sauve parce qu'il se serait porté volontaire pour tenter de mâter le feu par les moyens de bord, ayant toutefois échoué dans ses tentatives et d’empêcher les flammes de s'étendre sur la maison en dur.
Les sapeurs-pompiers étaient intervenus à temps, selon un locataire du grand bâtiment. "Mais sur le terrain, ils étaient confrontés à un problème d'eau. Non seulement, elle était insuffisante. Mais il leur a même fallu en chercher à Andafiavaratra. Ce qui a retardé énormément les secours, donnant ainsi une explication à l'essor des flammes pour attaquer tour à tour ces maisons. Preuve que la tâche des pompiers n'était pas facile, ils ont dû lutter avec acharnement et sans répit contre les flammes pendant 5 heures de temps avant que la situation ne se soit finalement stabilisée.
Pour l'heure, l'origine du drame n'a pas pu être encore élucidée, la Police n'ayant rien confirmé encore.
Dire que les trois personnes qui ont perdu leur vie dans ce drame, ont passé leurs vacances dans la Capitale, et qu'elles devaient bientôt rentrer chez elles à Nosy Be, selon une source.



Franck R.

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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